Salut !
Tout d’abord, je commence par vous partager le lien vers mon CR sur VTT34, ça se passe ici !
La Transvésubienne 2012, que dois-je en retenir ? Si je n’avais qu’un seul mot à utiliser, lequel serait-ce ? Pour la version 2011, le mot aurait été « souffrance ». Pour cette version, je serais bien tenté de l’utiliser à nouveau cependant, même si j’ai terminé la course très fatigué, j’étais moins détruit que l’an dernier….ce qui se confirme avec mon état ces jours-ci (plutôt en forme).
Le mot qualificatif, ça sera donc « POKER ».
Oui, cette année, la transv pour moi c’était comme une partie de poker avec moi-même. Initialement (il y a quelques mois) je voulais faire les choses bien, rouler régulièrement, faire des courses pour avoir du rythme etc… Je n’ai jamais réussi à le faire pour diverses raisons.
Bref, à quelques jours du rendez-vous, je ne me fais guère d’illusions. Je sais que ma forme est clairement moins bonne que les autres années. Je n’ai que deux courses au compteur…deux manches de XC de 1h30 !
Lorsque je pars samedi dernier pour la Colmiane, je me dis qu’accrocher un top50 serait déjà pas si mal. Le top30 me fait pourtant rêver et je me jure d’essayer quand même…
Essayer, oui mais ! Il y a toujours un « mais ». Bien voilà, le « mais » il est arrivé après 4h30-5h de course. Là, juste derrière les oreilles ! Une grande claque qui vous sèche sur place. Pendant plus d’une grosse heure je suis sur une autre planète. Lucidité négative, roulage à 2km/h, un chemin de croix…long, long…trop long !
Je me connais, je sais mon erreur. J’ai mis « tapis » dès le départ et du coup, je le paie. Je ne m’en veux même pas car il fallait le tenter. C’est fait, c’est fait comme dirait l’autre. Au mental, j’arrive à m’en sortir. Je rentre dans une sorte de bulle de concentration où je chasse mes idées pessimistes. Petit à petit ça revient, petit à petit la mer et Nice se rapprochent.
8h13min. C’est terminé.
Je suis aux portes du top50 (49ème puis 51ème avec les ajustements de classement). Je suis ni heureux, ni déçu. Je suis là, sous la ligne, tout seul et un peu perdu à vrai dire. Étrange sensation. Je vais manger puis j’attends l’arrivée de mes camarades.
Voilà, la transv 2012 c’est terminé. S’il ne devait y avoir qu’un point positif, c’est que ça m’a motivé à rouler avec un peu plus d’application pour ce mois de juin qui s’annonce très dense !
Remerciements :
à Thibault pour le vélo, au gamin pour m’avoir accompagné, à ceux et celles au bord du chemin qui étaient aux encouragements !
Crédits photos : Zélécureuils
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